Détection des exoplanètes autour de naines M par spectroscopie proche infra-rouge et visible
Auteur / Autrice : | Mélissa J. Hobson |
Direction : | François Bouchy, Isabelle Boisse |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique et sciences de la matière. Astrophysique et cosmologie |
Date : | Soutenance le 08/10/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (LAM) |
Jury : | Président / Présidente : Magali Deleuil |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Lovis, Xavier Delfosse | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Peter J. Wheatley, Eduardo L. Martin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L'exoplanètologie commence à s’intéresser aux naines M afin de détecter et caractériser des planètes. Ces étoiles sont les plus communes; leur petite taille facilite la détection de petites planètes; et les planètes dans la zone habitable sont plus faciles à détecter grâce à leur proximité à l'étoile. La population émergente de planètes de naines M montre des caractéristiques intrigantes par rapport à celle des étoiles FGK. Cette thèse a pour but explorer la détection de planètes de naines M par vitesses radiales visibles et proche infrarouges. J'ai aussi analysé la population de planètes de naines M au début et fin de la thèse. Dans le visible, j'ai travaillé avec le spectrographe SOPHIE (OHP), en tant que membre du consortium SOPHIE exoplanètes qui mène des programmes de recherche d'exoplanètes, dont l'un d'eux cherche des planètes autour de naines M. J'ai adapté un algorithme de calcul des vitesses radiales à ses cibles et analysé les données résultantes. J'ai confirmé la présence de signaux périodiques qui, bien que présents dans l'analyse standard, étaient partiellement noyés dans le bruit. Quatre nouvelles planètes ont été publiées. J'ai étudié des indices d'activité stellaire en identifiant les plus adaptés pour SOPHIE. Dans le proche infrarouge, j'ai travaillé avec le spectropolarimètre SPIRou (CFHT). Ce nouvel instrument est conçu pour observer des naines M, qu'irradient principalement dans l'infrarouge. J'ai travaillé sur le système de réduction des données, particulièrement sur la solution en longueur d'onde, crucial pour mesurer des vitesses radiales précises. J'ai développé et testé plusieurs méthodes pour combiner les différentes sources de calibration